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PATERNO (Lodovico), Le Nuove fiamme (1568)

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LE NVOVE/ fiamme di m./ lodovico/ paterno,/ [fleuron]/ Con diligentia riuiste & ristampate,/ a don carlo/ d’Austria Principe di/ Spagna./ [marque : in virtvte et fortvna]/ in lyone,/ appresso gvglielmo/ rovillio./ 1568.

In-16 [280] feuillets signés a-z8 A-M8 paginés (1-3) 4-13 (14) 15-70 7 72-370 27 372-541 [XVI-III bl.]. Marque sur le titre (30 mm) ; bandeaux typographiques ; lettrines ; caractères italiques.

Seconde édition des Nuove fiamme de Lodovico Paterno, procurée par Lorenzo Vittorino, et dédiée à Angela Spada Cenami [1]. D’après l’épître liminaire, cette édition avait été autorisée par l’auteur, qui en outre avait permis à Vittorino, établi à Lyon, de choisir son dédicataire. Le recueil, en cinq livres, propose une ordonnance nouvelle : les trois premières parties reprennent celles de la première édition, même si certaines indications concernant les pièces sont modifiées. Le quatrième livre en revanche est consacré aux églogues, et réunit sept églogues marines, quatre églogues amoureuses, six églogues funèbres, quatre églogues héroïques (illustri), et six églogues variées, suivies du poème La Trasformatione. Le cinquième livre est consacré aux pièces funèbres, et contient sept nénies et 50 épitaphes (Tumuli) ; les pièces des deux derniers livres sont adressées à Ferrante d’Avalos, marquis de Pescara, Lodovico Dolce, Alfonso d’Este, le cavaliere Frigio, Giorgio Gradenigo, Cosme de Médicis et Leonora de Toledo, Ascanio Pignatelli, Camillo Pignatelli, Gasparo Toralto ; pièces sur la mort de Federico Carafa, Marco Cavallo, Giovanni Gaietani d’Aragona, de Lucrezia Gaietani d’Aragona, Michele di Loffredo. Le nom de plusieurs destinataires a été supprimé (Giovanni Girolamo Acquaviva, duc d’Atri, Antonio d’Aragona, duc de Montalto, Colantonio Caracciolo, Ferrante Caracciolo, comte de Biccari, Giulio Caracciolo, Maria da Cardona, marquise della Padula, Faustina Carafa, marquise de Piacenti [sic pour Piacentro] [2], Ottavio Carafa, Maria Anna della Cuova, princesse d’Ascoli, Ippolita Gonzaga, Alfonso Piccolomini, marquis de Licito [sic pour Deliceto], Aldo Manuzio, Ascanio et Tarquinio Molognani, Matteo Montenegro, Carlo della Noy [sic pour Lannoy], prince de Sulmona, Girolamo Pignatelli et Laura Carafa Giangeronimo Scotio, Carlo Spinelli, duc de Seminara, Anna di Toledo, comtesse d’Altimura, Domenico Venier). Outre ces modifications, le recueil est augmenté d’un sonnet à Thomas Thierry [3], ‘Thieri, se mai Fortuna aspra e superba…’ avec la risposta en italien de ce dernier, ‘Veggio fartisi ognihor vie men superba…’.

Hauteur : 115 mm. Veau blond, dos long orné de doubles filets dorés formant compartiments, et de fleurons, pièce de titre verte ; triple filet doré sur les plats, filet sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées, gardes marbrées (reliure française du XVIIIe siècle).

Provenance : signature Blanchard sur le titre.

→ Vaganay, 1568, n° 3 ; E. Picot, Les Français italianisants, I, p. 215 et II, p. 27-29 ; Baudrier, IX, 318 (recense 4 exemplaires) ; BL, 493 ; Edit16 (23 exemplaires).

[1Fille de Bernardino Cenami, banquier de Lucques établi à Lyon. Elle avait épousé Gherardo Spada.

[2Sur ce titre, voir B. di Falco, Rimario, Naples, M. Cancer pour A. Jovino & Fr. Vitolo, 1535 et note.

[3Personnage non identifié ; E. Picot le rattache sans autre précision à une famille bourgeoise de Lyon.

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